5 juillet 2017 à 16:22
Un nouvel élan pour La Clermontaise
Thierry Viala et Élian Reverbel ont pris les rênes du club
Parution Midi Libre du lundi 26 Juin 2017
Après une saison agitée en coulisse, le club de football souhaite vite rebondir.
Alors qu’elle s’apprête à fêter ses 70 ans cet automne, La Clermontaise football repart sur de nouvelles bases après une saison 2016-2017 agitée sur fond de démission du président Pierre Henry,de problèmes financiers et de polémique avec le deuxième club de la ville, le FC Clermont, sur lequel les dirigeants souhaitent calmer le jeu. « Nous ne sommes en rien dans la décision de la mairie de leur retirer les créneaux d’entraînement », explique le duo composé d’Élian Reverbel, dirigeant historique du club, et de Thierry Viala, un des principaux partenaires qui ont repris la présidence.
Un projet basé sur l’identité du club
« Nous avons beaucoup travaillé, dialogué pour remettre en place une organisation administrative et sportive. Et ancrer le club sur son territoire afin qu’il reste une référence sur le plan régional.» Avec un organigramme déjà complet qui ne prévoit, chez les jeunes, que deux équipes par catégorie. « Pour
que les joueurs soient accueillis dans les meilleures conditions pour progresser. Mais cela veut dire que
nous ne pourrons pas recevoir tout le monde. Les parents sont prévenus. »
La Clermontaise repartira aussi avec ses trois équipes féminines U13, U17 et seniors, et ses deux groupes seniors. « Avec le coach Jean-Bernard Reboul, on veut retrouver un état d’esprit, une identité. »
Sept joueurs du groupe de DHR sont formés au club et l’ossature de la PHB sera composée des quatorze joueurs qui ont gagné la coupe de l’Hérault U19 cette année. « L’objectif est de gagner des trophées pour mettre en valeur le club et sa formation mais à la hauteur de nos moyens. »
Le budget, revu à la baisse, sera présenté lors de la prochaine assemblée générale du mercredi 26 juillet. « C’est compliqué depuis deux saisons. Il a fallu faire des choix, serrer les boulons avec une grosse inquiétude en décembre dernier », ajoutent les deux présidents qui préfèrent mettre en valeur ses cinq
cents licenciés. « Ce sont des milliers d’heures de bénévolat pour s’occuper des jeunes, avec une énergie considérable 365 jours par an. Et ça, ce n’est pas quantifiable », se félicitent-ils, mettant également en avant le succès du récent tournoi Villaret qui a accueilli huit cents enfants à l’Estagnol. Avant de conclure :
« La crise a été salutaire, elle a permis de se parler et de remobiliser tout le monde autour d’un même projet. L’argent ne doit pas supplanter l’identité du club. »
ALAIN MENDEZ
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